Voilà bien longtemps que je ne suis venue vous conter mon aventure wetwet, qui pendant un certain temps est passée au point mort.
Petite analyse de la situation
Je vous disais la dernière fois que tout était une histoire de volonté, de motivation, d'envie. Ça reste toujours le cas, sauf que. Ok, ok, Quand on veut, on peut. Seulement, des fois, la motivation n'est pas au rendez-vous.
Bien entendu, je ne vais pas vous dire que je n'ai pas TOUT le temps envie de devenir une sylphide, ou tout du moins d'être bien dans mon corps et mes baskets. La volonté y est. L'envie, aussi. Alors, qu'est-ce qui a pêché ces derniers mois, qui a fait que je n'ai pas perdu ?
La motivation, cette clé éternelle de la réussite de tout (ou presque).
Je pourrais dire que j'ai eu toutes les raisons du monde pour arrêter de compter et de faire réellement attention : le déménagement, le changement de rythme de vie, les sorties, le manque de sommeil, les horaires tournants de mon travail, plein de trucs à faire. Soyons réaliste, ça y contribue, mais ça ne constitue pas le nerf de la guerre.
C'est ma légendaire flemme qui a parlé. Rhalala, la flemme, c'est la formidable raison inavouable qui fait que j'ai stoppé pendant un certain temps. Enfin, quand je dis stoppé, que l'on soit bien d'accord, j'ai stoppé sans compter mes points, mais sans me lâcher non plus (sinon, l'Homme m'aurait fessé, ça aurait po été drôle ^^... hmmm quoi que mouahahaha).
Du coup, posons de suite un bilan : en quelque chose comme trois mois et demi (à peu près, on a déménagé le 2 octobre, et j'avais déjà un peu arrêté, avec mariage, cartons, toussa), j'ai repris/perdu/repris/perdu/repris 2kilos. En gros, je me suis plutôt maintenu, en faisant un petit yoyo sur 2 kilos. MA FOI ! Ca pourrait être pire. Le problème, quand on arrête de suivre les principes d'un régime, c'est qu'on risque de reprendre encore plus que ce que l'on a perdu. Et franchement, c'est d'un blasant infernal. Et pour le coup, j'ai réussi à échapper à cette règle de base qui est de reprendre le poids perdu et plus encore.
Toussa parce que depuis qu'on a déménagé, on cuisine toujours autant (avec le four, le marché, toussa, c'est fou comme on cuisine), je marche du genre une heure de plus par jour qu'avant (demi-heure aller, demi-heure retour), je craquotte de temps en temps sur le placard de biscuits, mais bon, c'est pas non plus la mort, Bref, ça farte dans le pays de la bouffe chez Pupuye, elle a réussi à gérer son arrêt wetwet.
On en revient donc au fait que wetwet, c'est la vie. Pourquoi ? Parce que même si on arrête de compter, marquer, on garde en tête certains principes de base que l'on se dit qu'il faut appliquer. Je peux manger CE QUE JE VEUX, de toute manière, ce n'est pas ça qui va me faire grossir. SEULEMENT, ne pas oublier de faire attention les fois d'avant ou les fois d'après, de compenser pendant un repas (bon, je vais me faire péter la panse avec un dessert de la mort qui tue, il ne serait donc pas raisonnable de manger ce bout de Comté qui m'appelle... ok, ôte-moi donc ce bouuuut que je ne saurais voir).
Quoi qu'il en soit, je n'allais pas arrêter en si bon chemin, après avoir perdu une bonne partie, le reste se doit d'être délesté. Je dirais bien que j'aurais mieux fait d'aller à wetwet après les fêtes de noyel, mais soyons raisonnable, il n'y a jamais de bon moment pour commencer (noyel, pis jour de l'an, pis ensuite galette des rois, mardi gras, pâques, anniversaire, vacances, etc.). Me revoilà donc poussant le pas de la porte du centre niçois wetwet, où le programme, Flexipoint de son petit nom, s'est fait la malle ! Place à son grand frère, bijou technologique nutritif pondu par des experts en bouffation, Propoints.
Propoints, c'est donc le nouveau programme selon Weightwatchers. Ici, on compte toujours ce que l'on mange, on compte toujours les aliments selon leurs calories et lipides, mais on rajoute également les protéines, les glucides, et même les fibres ! Du coup, on compte l'aliment dans sa globalité, la satiété qu'il va apporter, l'apport, toussa. Bref, apparemment, c'est mieux.
Moi, surtout ce que je vois, c'est que j'ai au taquet de points ! D'une, je suis jeune (fun et bigarrée), et de deux, grande ! On rajoute à ça que j'ai pas mal de poids à perdre, et hop là, me voici donc avec 39 propoints par jour, et 49 propoints de réserve hebdo.
Ici, plus question d'économiser ces points par jour. Pour pouvoir faire les écarts, on a la réserve hebdo, et on peut faire du sport pour pouvoir les utiliser dans la semaine. Plus d'aliments gratuit (fini le 0 points pour mes 3 cafés par jour, maintenant, c'est 1 point par café), dans les fameux trois produits à utiliser par jour.
Comme on est venu vous dire la dernière fois, on a le four. Du coup, il s'est trouvé que j'ai commencé propoints en même temps que le four est arrivé : nous avons donc mangé cette semaine, lasagnes, pizza, paupiettes purée, tartopom, gratin de macaronis au fromage et jambon, bref, autant vous dire qu'on ne s'est pas privé. On a compté les points de tous ces plats, mais on ne s'est pas privé. Du coup, jeudi, à la pesée j'étais quand même sceptique (comme la fosse, oui, oui, je sais). De surcroît, vous saupoudrez d'une mauvaise période du mois, franchement, la perte pour moi, c'était quelque chose d'un autre monde.
Me voici donc en train de poser mes pieds sur la balance, légèrement en équilibre sur mes pieds, c'est à dire sur la balance hein, mais en me tirant la tête vers le haut (le truc qui sert à rien, c'est psychologique, j'y peux rien). Et la peseuse qui ne regarde pas, qui discute à côté, et moi qui me chie dessus à lire le chiffre sur la balance, j'attend le verdict, je me dis : nion, tu n'aurais pas du manger de cette somptueuse lasagne délicieusement parfumé d'un parmesan honteusement couteux en point. Nion, nion nion. Tu as pris, ce n'est pas possible. Et ce verdict, qui n'arrive toujours pas ! Madre MIA, tu vas me dire ? Bon, ok, je vais regarder moi. Je baisse les yeux, et je n'en crois pas mes yeux. Gloups. Glurps.
YOUHOUUUUUUUUUUUUUUU ! Je commence à frétiller de joie quand enfin, la peseuse regarde et inscrit sur mon carnet, une jolie perte EUNKRÉDIBEUL : -2,2kgs.
Du coup, moi, estomaquée, je n'arrête pas de répéter : nion, ce n'est pas possible. Nion, nion, ce n'est pas vrai. Non, mais non, ce n'est pas possible. D'ailleurs ! Pour preuve que je n'étais pas la seule à le dire: quand je suis rentrée le soir, pour signaler la nouvelle à l'Homme, celui-ci m'a aussi répondu: non, ce n'est pas possible. Comme quoi, je n'étais vraiment pas la seule surprise !
Du coup, ma foi, on continue comme ça, on compte, on fait gaffe, et je viendrais vous conter plus en détails plus tard (parce que si vous avez réussi à tout lire, vous êtes motivé ! ^^), ce qu'est pro-point, et ce que ça donne, un mois après : différences avec ancien programme, les points, si ça marche, toussa. Pour le moment, on ne change rien, on continue, et on est reparti, avec 200g de moins de quand j'avais "arrêté".
En parallèle, et pour finir, lorsque je vais vous mettre les recettes, maintenant, je vous mettrais les propoints, et comment, à la fin de la recette, j'ai fait pour compléter le repas.